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SENATOR SMITH: Did he ever report to you?
MR. FARRELL: Not to my recollection.
SENATOR SMITH: I wish you would think rather carefully about this, because I do not want any mistake about it.
MR. FARRELL: I do not recollect any reports having been made to me about the result of any investigation.
SENATOR SMITH: Or to anyone else in your company or to any other officer of your company?
MR. FARRELL: There might have been; but I could not say definitely as to that.
SENATOR SMITH: It was the subject of some speculation and conversation in your office, was it not?
MR. FARRELL: Yes; it was.
SENATOR SMITH: And was regarded as rather an unusual circumstance in connection—
MR. FARRELL: At that time it was not regarded as so unusual, because of our information that the boat was unsinkable; and we believed that she was not going to go down.
SENATOR SMITH: Subsequently it became rather important?
MR. FARRELL: Subsequently it became very important.
SENATOR SMITH: Have you taken any pains to ascertain the truthfulness of that publication?
MR. FARRELL: I do not recollect any specific inquiry which we made regarding that.
SENATOR SMITH: Did you make any general inquiry of any representative of Lloyd's or the White Star Line regarding it?
MR. FARRELL: We made inquiries, as I recall, from the White Star Line.
SENATOR SMITH: When?
MR. FARRELL: I do not recall whether we published anything about it or not, but the other newspapers had had, as I recall, emphatic statements from the White Star Line that they had made no attempt to reinsure or anything of that sort; and of course it was our custom, where all the other papers had something, to let it go at that.
SENATOR SMITH: In Wall Street, where your Journal is supposed to reflect the opinion of financiers, that item was calculated to create considerable controversy, was it not?
MR. FARRELL: Much controversy subsequently did arise on that item.

LE SÉNATEUR SMITH : Vous a-t-il déjà fait rapport?
M. FARRELL: Pas que je me souvienne.
LE SÉNATEUR SMITH : J’aimerais que vous réfléchissiez plus attentivement à cette question, car je ne veux pas qu’il y ait d’erreur.
M. FARRELL: Je ne me souviens pas qu’on m’ait signalé le résultat d’une enquête.
LE SÉNATEUR SMITH : Ou à quelqu’un d’autre dans votre entreprise ou à un autre dirigeant de votre entreprise?
M. FARRELL: Il y en a peut-être eu, mais je ne pourrais pas vous le dire avec certitude.
LE SÉNATEUR SMITH : Cela a fait l’objet de spéculations et de conversations dans votre bureau, n’est-ce pas?
M. FARRELL: Oui.
LE SÉNATEUR SMITH : Et a été considéré comme une circonstance plutôt inhabituelle relativement—
M. FARRELL: À ce moment-là, ce n’était pas considéré comme inhabituel, à cause de nos renseignements selon lesquels le bateau était insubmersible; et nous pensions qu’il n’allait pas couler.
LE SÉNATEUR SMITH : Par la suite, c’est devenu assez important?
M. FARRELL: Par la suite, c’est devenu très important.
LE SÉNATEUR SMITH : Avez-vous pris la peine de vérifier la véracité de cette publication?
M. FARRELL: Je ne me souviens pas d’une demande précise que nous avons faite à ce sujet.
LE SÉNATEUR SMITH : Avez-vous demandé des renseignements généraux à un représentant de la Lloyd’s ou de la White Star Line à ce sujet?
M. FARRELL: Si je me souviens bien, nous nous sommes renseignés auprès de la White Star Line.
LE SÉNATEUR SMITH : Quand?
M. FARRELL: Je ne me souviens pas si nous avons publié quoi que ce soit à ce sujet ou non, mais les autres journaux avaient, si je me souviens bien, des déclarations catégoriques de la White Star Line selon lesquelles ils n’avaient fait aucune tentative de réinsertion ou quoi que ce soit de ce genre; et bien sûr, c’était notre coutume, où tous les autres journaux avaient quelque chose, pour laisser tomber ça.
LE SÉNATEUR SMITH : À Wall Street, où votre Journal est censé refléter l’opinion des financiers, cet article a été calculé pour créer une controverse considérable, n’est-ce pas?
M. FARRELL: Par la suite, il y a eu beaucoup de controverse à ce sujet.
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